انظم الينا على :

mardi 20 août 2013

énergie renouvelable

énergie renouvelable


Énergie renouvelable
Les énergies renouvelables sont des formes d'énergies dont la consommation
ne diminue pas la ressource à l'échelle humaine. L'énergie étant une grandeur
physique, on parlera en théorie de "sources d'énergie renouvelables" ou
d'"énergies d'origine renouvelable" - la forme courte est toutefois consacrée
par l'usage.
Le Soleil est la principale source des différentes formes d'énergies
renouvelables : son rayonnement est le vecteur de transport de l'énergie
utilisable (directement ou indirectement) lors de la photosynthèse, ou lors du
cycle de l'eau (qui permet l'hydroélectricité), le vent (énergie éolienne),
l'énergie des vagues (énergie houlomotrice) et des courants sous-marins
(énergie hydrolienne), la différence de température entre les eaux
superficielles et les eaux profondes des océans (énergie thermique des mers)
ou encore la diffusion ionique provoquée par l’arrivée d’eau douce dans
l’eau salée de la mer (énergie osmotique).
La chaleur interne de la Terre (géothermie) est assimilée à une forme
d'énergie renouvelable, et le système Terre-Lune engendre les maréesdes
océans et des mers permettant la mise en valeur de l'énergie marémotrice.
Les combustibles fossiles ou minéraux (matériaux fissiles) ne sont pas des
sources d'énergie renouvelables, les ressources étant consommées à une
vitesse bien supérieure à la vitesse à laquelle celles-ci sont naturellement
créées ou disponibles.
Une agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) a été créée en
2009 et compte 148 états signataires (dont 70 ayant déjà ratifié ses statuts)1.
Les différents types d’énergies renouvelables
Énergie solaire
Articles détaillés : énergie solaire, rayonnement solaire, constante solaire et
Bilan radiatif de la Terre.
Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique dans lequel on trouve
notamment les rayons cosmiques, gamma, X, la lumière visible, l’infrarouge,
les micro-ondes et les ondes radios en fonction de la fréquence d’émission.
Tous ces types de rayonnement électromagnétique émettent de l’énergie 3 p.
88. Le niveau d’irradiance (le flux énergétique) arrivant à la surface de la
Terre dépend de la longueur d’onde du rayonnement solaire.
l'énergie solaire thermique qui utilise la chaleur transmise par rayonnement,
l'énergie photovoltaïque qui utilise le rayonnement lui-même.
Énergie solaire thermique
Article détaillé : Énergie solaire thermique.
Dans les conditions terrestres, le rayonnement thermique se situe entre 0,1 et
100 micromètres. Il se caractérise par l’émission d’un rayonnement au
détriment de l’énergie calorifique du corps émetteur. Ainsi, un corps
émettant un rayonnement thermique diminue son énergie calorifique et un
corps recevant un rayonnement thermique augmente son énergie calorifique .
Le Soleil émet principalement dans le rayonnement visible, entre 0,4 et 0,8
micromètres 3 p. 89. Ainsi, en rentrant en contact avec un corps le
rayonnement solaire augmente la température de ce corps. On parle ici
d’énergie solaire thermique. Cette source d’énergie est connue depuis très
longtemps, notamment par le fait de se positionner à un endroit ensoleillé
pour se réchauffer.
L'énergie thermique peut être utilisée directement ou indirectement :
directement pour chauffer des locaux ou de l'eau sanitaire (panneaux solaires
chauffants etchauffe-eau solaire) ou des aliments (fours solaires),
indirectement pour la production de vapeur d'un fluide caloporteur pour
entraîner des turbines et ainsi obtenir une énergie électrique (énergie solaire
thermodynamique (ouheliothermodynamique)).
L'énergie solaire thermique peut également être utilisée pour la cuisine.
Apparue dans les années 70, la cuisine solaire consiste à préparer des plats à
l'aide d'un cuiseur ou d'un four solaire. Les petits fours solaires permettent
des températures de cuisson de l'ordre des 150°C, les paraboles solaires
permettent de faire les mêmes plats qu'une cuisinière classique à gaz ou
électrique.
A grande échelle, la Fondation Desertec construit dans le Sahara des
centrales solaires thermiques à concentration. D'après ses ingénieurs, "Les
déserts de la planète reçoivent toutes les 6 heures du Soleil l’équivalent de ce
que consomme l’humanité chaque année." et quelques centaines de km²
d'étendue désertique pourrait satisfaire l'ensemble des besoins énergétiques
de la planète4

Énergie photovoltaïque


Article détaillé : Énergie solaire photovoltaïque.

L’énergie photovoltaïque se base sur l’effet photoélectrique pour créer un

courant électrique continu à partir d’un rayonnement électromagnétique.

Cette source de lumière peut être naturelle (soleil) ou-bien artificielle (une
ampoule).

Énergie éolienne

Article détaillé : Énergie éolienne.
L’activité solaire est la principale cause des phénomènes météorologiques.
Ces derniers sont notamment caractérisés par des déplacements de masse
d’air à l’intérieur de l’atmosphère. C’est l’énergie mécanique de ces
déplacements de masse d’air qui est à la base de l’énergie éolienne. L’énergie
éolienne consiste ainsi à utiliser cette énergie mécanique.
Des voiliers ont été utilisés dès l’Antiquité, comme en témoigne la Barque
solaire de Khéops. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’essentiel des
déplacements nautiques à moyenne et longue distance ce sont faits grâce à la
force du vent. Un dérivé terrestre n’ayant d’usage que sportif a été rendu
possible par les techniques modernes : le char à voile.
L’énergie éolienne a aussi été vite exploitée à l’aide de moulins à vent équipés
de pales en forme de voile, comme ceux que l’on peut voir aux Pays-Bas ou
encore ceux mentionnés dans Don Quichotte. Ces moulins utilisent l’énergie
mécanique pour actionner différents équipements. Les moulins des Pays-Bas
actionnent directement des pompes dont le but est d’assécher ou de
maintenir secs les polders du pays. Les meuniers utilisent des moulins pour
faire tourner une meule à grains.
Aujourd’hui, ce sont les éoliennes qui prennent la place des moulins à vent.
Les éoliennes transforment l’énergie mécanique en énergie électrique, soit
pour l’injecter dans un réseau de distribution soit pour être utilisé sur place
(site isolé de réseau de distribution). Pour résoudre le problème d'espace,
elles sont de plus en plus souvent placées en mer 4.
Demain, de nouvelles voiles iront chercher les vents d'altitude, plus puissants,
plus réguliers. Magenn, Kite Gen, et Skywindpower s'élèveront à 300m,
1200m ou 5000m pour produire jusqu'à 100 fois plus d'électricité qu'une
éolienne actuelle 4.
Énergie hydraulique

Énergie hydraulique.

À l’instar de l’énergie éolienne, les énergies hydrauliques (à l'exception de
l'énergie marémotrice) ont leur origine dans les phénomènes météorologiques
et donc du Soleil. Ces phénomènes prélèvent de l’eau principalement dans les
océans et en libèrent une partie sur les continents à des altitudes variables.
On parle du cycle de l'eau pour décrire ces mouvements. De l’eau en altitude
possède une énergie potentielle de pesanteur. Cette énergie est peut être alors
captée et transformée, lors des mouvements de l’eau qui retourne vers les
océans. Avant l’avènement de l’électricité, les moulins à eau permettent de
capter cette énergie mécanique pour entrainer des machines-outils (machines
à tisser, moulins à moudre le blé...).
Avec l’invention de l’électricité cette énergie mécanique est transformée en
énergie électrique.
D'autres énergies hydrauliques existent et proviennent généralement de
sources marines :
Énergie des vagues elle est produite par le mouvement des vagues est captée
par les pélamis, sorte de vers en métal articulé. Leur puissance correspond à
celle d'une éolienne 4.
Énergie marémotrice elle est produite par le mouvement de l’eau créé par les
marées (variations du niveau de la mer, courants de marée),
Énergie hydrolienne elle est produite par l' utilisation des courants sous
marins,
Énergie thermique des mers elle est produite en exploitant la différence de
température entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans,
Énergie osmotique elle est produite par la diffusion ionique provoquée par
l’arrivée d’eau douce dans l’eau salée de la mer est source d’énergie5. L’idée
remonte déjà aux années 70, c'est une énergie nouvelle, elle consiste à tirer
l'énergie du mélange d'eau de mer et d'eau douce. La première centrale
osmotique a été ouverte à Hurum en Norvège par la société Statkraft à
l'embouchure du Fjord d'Oslo au bord de la Mer du Nord. Il s'agit encore
d'un prototype destiné à tester la fiabilité et améliorer le rendement mais
l'ouverture de la première centrale industrielle est prévue pour 2015. Une
centrale de la taille d’un terrain de football pourrait produire de l’électricité
pour 30,000 ménages. D'après l'entreprise, à terme 50% de la production
électrique de l’Union Européenne pourrait être osmotique 4.

énergie Biomasse .


Indirectement, il s’agit d’énergie solaire stockée sous forme organique grâce

à la photosynthèse. Elle est exploitée par combustion oumétabolisation.

Cette énergie est renouvelable à condition que les quantités brûlées

n’excèdent pas les quantités produites ; cette condition n'est pas toujours
remplie. On peut citer notamment le bois et les biocarburants.
Des cyano-bactéries modifiées pourraient convertir de l'énergie solaire en
carburant et consommer du CO2. Cette technique et l'utilisation de ce
carburant équilibreraient la production et la consommation de CO2. Par
génie génétique, une entreprise a créé et améliore peu à peu cette technique 6.
Une équipe de recherche de l'Université de Stanford a montré que la
production d'électricité à partir de la biomasse serait plus rentable
économiquement et écologiquement que leur transformation et leur
utilisation dans les transports en tant que bio-carburant. Pour ce faire,Elliott
Campbell et ses collègues ont comparé l’impact et le rendement de la
production de l’électricité et de l’éthanol, de leur utilisation mais aussi du
cycle de vie des voitures électriques et à moteur thermique. D'après eux,
l’option électrique émet deux fois moins de CO2 que l’option bio carburant
et 1 hectare de culture permet de parcourir 52000km à l’électricité contre
31000km à l’éthanol7. Pourtant ce constat ne rassure en rien sur les
problèmes d'utilisation des sols et d'alimentation mondiale 4.

Énergie géothermique :

Article détaillé : Géothermie.
Un des témoignages les plus anciens date de 2000 ans avant Jésus-Christ,
avec dans les îles Lipari (Italie) l'exploitation d'eau naturellement chaude
pour les thermes.
Le principe consiste à extraire l’énergie géothermique contenue dans le sol
pour l’utiliser sous forme de chauffage ou pour la transformer en électricité.
Dans les couches profondes, la chaleur de la Terre est produite par laradioactivité naturelle des roches qui constituent lacroûte[réf. souhaitée]
terrestre : c’est l’énergie nucléaire produite par la désintégration de
l’uranium, du thorium et du potassium.
Par rapport à d’autres énergies renouvelables, la géothermie profonde ne
dépend pas des conditions atmosphériques (soleil, pluie, vent).
En 2009, les trois premiers producteurs sont les États-Unis, les Philippines et
l'Indonésie8. Ce dernier pays possède le plus grand potentiel (27 gigawatts,
soit 40 % des réserves mondiales)8.
Pour autant le géothermique comporte lui aussi des risques au niveau
humain. Les techniques évoluent et permettent de chercher la chaleur à de
plus grandes profondeurs. Il a été montré que la modification des pressions
dans les sous-sols avait un impact sur l'activité sismique. La fréquence des
tremblements de terre mais aussi leur puissance peut être augmentée à cause
de l'exploitation de cette énergie 9,4.
Avantages escomptés
La civilisation moderne est très dépendante de l'énergie et spécialement des
énergies non renouvelables, qui s'épuiseront tôt ou tard. Passer d'une
ressource actuellement non renouvelable à une ressource renouvelable suscite
des espoirs, certains justifiés, d'autres moins.
Avantages en termes géopolitiques et de sécurité
Selon une étude10 récente (2007) commandée par le ministère de
l'environnement allemand, comparativement aux grandes centrales
énergétiques thermiques (dont nucléaire) et hydroélectrique qui centralisent
la production énergétique, les énergies propres, sûres, renouvelables quand
elles sont décentralisées présentent de nombreux intérêts en termes de
sécurité énergétique, intérieure, militaire etcivile, en matière de risque
terroriste, de même que pour la sécurité climatique, le développement, les
investissements et les marchés financiers.
Les énergies renouvelables sont une source de sécurité dans les domaines
économiques, sociaux et environnementaux, surtout lorsqu'une gamme de
sources complémentaires d'énergie est exploitée (par exemple l'éolien
fonctionne mieux quand il n'y a pas de soleil et le solaire produit souvent
plus quand il n'y a pas de vent.
Elles diminuent la dépendance aux ressources fossiles11 et améliorent
l'indépendance énergétique, les énergies renouvelables participent à la
réduction des conflits liés aux intérêts énergétiques.
Autres avantages
On attribue souvent aux énergies renouvelables des caractéristiques
favorables (qu'elles peuvent mériter ou non), telles que
la sûreté (faible risque d'accident, faible conséquence d'un éventuel accident,
régularité de la fourniture, ...).
la propreté (peu voire pas du tout de déchets, peu dangereux et facile à gérer
: recyclables, par exemple)
la décentralisation (développement local des territoires, réserve d'emplois
locaux non décentralisable, etc.)
le respect de l'environnement, lors de la fabrication, pendant le
fonctionnement, et en fin de vie (démantèlement)
Pour ces caractéristiques, c'est chaque filière voire chaque cas séparémentqu'il convient d'examiner pour vérifier si on peut ou non lui attribuer le
bienfait supposé, et si oui, dans quelle mesure. Par exemple :
l'énergie éolienne peut certainement être considérée comme une production
locale au Danemark, mais pas dans un pays qui importe la technique, les
capitaux, et les hommes pour faire fonctionner les machines.
Les biocarburants ont un impact environnemental et social contesté (étant en
butte aux critiques générales sur l'activité agricole, avec en sus un reproche
de destruction alimentaire).
Les installations hydroélectriques, outre les destructions provoquées par
l'engloutissement d'une vallée, peuvent se rompre (entre 1959 et 1987, trente
accidents ont fait 18 000 victimes dans le monde, dont plus de 2 000 morts en
Europe12).
Par ailleurs, dans tous les cas, les énergies renouvelables réduisent la
production de CO2 à hauteur de l'énergie non renouvelable qu'elles
remplacent. Cependant, elles peuvent rester responsables d'autres gaz à effet
de serre pour leur mise en place ou dans le cadre de leur fonctionnement,
chaque technique devant être là encore examinée séparément.
Contraintes et limites
Nuisances et pollutions
Le terme d'énergie renouvelable est souvent assimilé à celui d'énergie propre
ou « propre et sûre ». La définition est différente : une énergie propre ne
produit pas ou peu de polluant, ou bien elle produit des polluants qui
disparaissent rapidement sans conséquences pour l'environnement. Une
énergie renouvelable n'est pas nécessairement propre, et inversement : par
exemple, la collecte et la combustion de labiomasse peut produire des
nuisances (piétinement, réduction de biodiversité, etc.) et des polluants (NOx,
suies, etc., c'est notamment le cas de la biomasse solide comme le bois)13,14.
Il n'y a donc que des sources d'énergie plus ou moins nuisibles suivant les
circonstances15.
Disponibilité
Si, selon la formule latine (sol lucet omnibus), le soleil éclaire tout, la plupart
des énergies disponibles dépendent du milieu et ne sont pas disponibles
partout et tout le temps ou à des coûts économiquement acceptables. En
particulier l’énergie solaire n’est disponible que de jour (soit 50 % du temps
en moyenne sur une année) ou durant certains mois quand on se rapproche
des pôles. Divers systèmes de bouquets énergétiques avec dispositifs de
stockage temporaire de l'énergie existent ou sont en cours d'étude (par
exemple : systèmes d'accumulateurs électriques, stockage sous forme
d'hydrogène, ou de calories ou de masse d'eau remontées dans des réservoirs
quand l'énergie est disponible, puis utilisées pour produire de l'électricité par
« turbinage » quand nécessaire). Une péréquation géographique par un
réseau interconnecté avec peu de pertes en ligne permettrait aussi d'atténuer
les inégalités momentanées d'accès au solaire ou à l'éolien (inégalités liées à
de moindre production et à des crêtes horaires et saisonnières de demande),
ce qui pourrait être rendu possible par les piles à hydrogène et les nouvelles
lignes HVDC qui permettent de transporter le courant électrique à haute
tension plus loin, avec moins de pertes en ligne.
Plusieurs études laissent penser qu'il serait possible de répondre en 20 à 40
ans à tous les besoins énergétiques par des sources renouvelables et plus
propres, avec les technologies d'aujourd'hui, en occupant 0,4 pour cent de la
surface du globe, à un coût à peu près comparable à celui des énergies
fossiles et nucléaires, mais avec un effort de transformation des réseau de
production, stockage et transport de l'énergie très important, ce qui demande
une forte volonté sociétale et politique16. « L'empreinte cumulée en surface
des éoliennes nécessaire à la moitié de la consommation électrique mondiale
est moins que la surface de Manhattan (..) et si la moitié des fermes éoliennes
étaient localisées en offshore, un seul Manhattan suffirait »16. Pour les EtatUnis, ce serait selon un effort de mobilisation« comparable au projet Apollo
de voyage sur la lune ou à la construction de tout le réseau routier inter-Etat
»16.
Impact sur le réchauffement climatique
Lorsqu'on ne tient pas compte du potentiel de réduction des émissions de
GES des modes actuels de production et d'utilisation de l'énergie, les énergiespropres et renouvelables sont parfois présentées comme une solution au
problème du réchauffement climatique. En réalité, il faut considérer deux
aspects complémentaires des politiques de la maîtrise de l'énergie : les
économies d'énergie d'une part et les énergies renouvelables d'autre part ;
ceci de façon à diminuer la consommation d'énergies fossiles.
Selon le scénario énergétique sur les potentiels respectifs, en économies
d'énergie et en énergies renouvelables, des experts de Greenpeacepour 2030,
l'éolien et le solaire représenteraient à eux deux environ 3% de la production
d'énergie mondiale17.
Selon Jean-Marc Jancovici18, le développement des énergies renouvelables
ne suffira pas à éviter une importante diminution des consommations
d'énergie : « malgré les renouvelables, des changements de nos modes de vie
lui semblent nécessaires »19.
Les sources académiques sur le sujet ont montré qu'un scénario énergétique
entièrement renouvelable permettant de garantir la qualité de vie des pays
développés à l'ensemble de la population mondiale était techniquement
faisables avec les meilleurs techniques disponibles actuellement en matière
d'efficacité énergétique20. Toutefois ces études ne se sont intéressées qu'aux
aspects environnementaux, industriels et techniques et n'abordent pas les
questions de responsabilités financières et politiques liés à un tel changement.
Intégration éco-paysagère
Un développement significatif des énergies renouvelables aura des effets sur
le paysages et le milieu, avec des différences sensibles d'impact écologique ou
paysager selon l'installation concernée et selon que le milieu est déjà
artificialisé ou que l'aménagement projeté vise un espace encore sauvage. Les
impacts paysagers et visuel sont pour partie subjectifs.
La construction des grandes installations (type centrale solaire) a toujours un
impact sur le paysage. On cite souvent les grandes éoliennes, et plus rarement
les toitures solaires. C'est pourquoi des efforts sont faits pour tenter de
mieux intégrer ces installations dans le paysage (peindre les éoliennes en vert
dans leur partie basse et en bleu pâle dans leur partie supérieure par
exemple). Une production décentralisée peut aussi diminuer le besoin de
pylônes et lignes à haute tension. Les réseaux moyenne tension peuvent être
enterrés.
Risques pour la faune
La construction d'un barrage hydroélectrique a des conséquences lourdes :
inondation de vallées entières, modification profonde de l'écosystème local.
De plus, les barrages hydroélectriques font obstacle à la migration des
poissons, ce qui représente un problème pour les fleuves du nord-ouest de
l'Amérique du Nord, où les populations de saumons ont été réduites de
manière importante.[réf. nécessaire]
On a également accusé les éoliennes de représenter un danger pour les
oiseaux (bien qu'une éolienne tue 0 à 3 oiseaux par an alors qu'un kilomètre
de ligne à haute tension en tue plusieurs dizaines par an, il y en a 100 000 km
en France). En fait, il semblerait que le plus gros risque soit pour les chauvessouris21.
Les éoliennes à axe vertical, type Savonius hélicoïdales, réduisent le risque de
tuer des oiseaux tout en nécessitant un espace plus réduit. Elles tendent être
d'avantage utilisées comme micro-éoliennes, dans les milieux urbains.
Stockage et distribution
Un des grands problèmes avec l'énergie, c'est le transport dans le temps ou
l'espace. L'énergie solaire et ses dérivés (vent, chute d'eau, etc.) ne sont pas
disponibles à la demande, il est donc nécessaire de compenser, en disposant
de moyens de stockage suffisants, auprès du consommateur, du producteur,
ou via un réseau d'échange (similaire à l'ancien réseau de distribution).
Des exemples d'une utilisation directe d'énergie renouvelable sont les fours
solaires, le chauffage par géothermie, et les moulins à ventutilisés pour
moudre le grain. Des exemples d'utilisations indirectes, c'est-à-dire passant
par d'autres formes d'énergie, sont la production d'électricité par des
éoliennes ou des cellules photovoltaïques ou la production de biocarburants
tels que l'éthanol issu de la biomasse.
L'utilisation de l'énergie renouvelable, qui peut souvent être produite « sur
place », diminue les appels aux systèmes de distribution de l'électricité.13 Énergierenouvelable| Génie ÉlectromécaniqueGénie Électromécanique
www.genie-electromcanique.com/2012/11/energie-renouvelable.html 10/12
Dans les pays fortement industrialisés, la plupart des consommateurs et
producteurs d'énergie sont reliés à un réseau électrique qui peut assurer des
échanges d'un bout à l'autre d'un pays ou entre pays. Un réseau fortement
interconnecté à échelle continentale permettrait, à condition d'être
convenablement dimensionné et administré, de réduire les aléas de
production et de consommation, grâce à la multiplication des sources de
production disponibles et au recouvrement de plages horaires d'utilisation
différentes.[réf. nécessaire] Le problème de l'intermittence du vent
deviendrait ainsi moins critique (voir Débat sur l'énergie éolienne). La
diversification des sources pourrait également autoriser une complémentarité
intéressante.
Contraintes économiques et organisationnelles
La mise en œuvre concrète doit se plier aux contraintes des marchés. La
logique des fonds de placement n'est pas toujours une logique
d'investissement.
Les agents économiques concernés sont dispersés. Il faut les rassembler et
imaginer des conditions d'organisation adaptées : contrats de filière, contrats
territoriaux, …. Tout reste à faire pour la définition des filières.
Rentabilité économique
La mise en œuvre d’une filière d'énergie renouvelable nécessite de faire un
bilan économique. La mise en place de subventions (crédit d'impôtet des
permis d’émission de gaz à effet de serre - voir bourse du carbone) rend ces
filières rentables comme pourrait le faire l'internalisation des externalités
négatives des énergies non renouvelables.
Situation actuelle
En 2005, les énergies renouvelables représentaient 13,5 % de la
consommation totale d’énergie commercialisée dans le monde et 18 % de la
production mondiale d'électricité22. La biomasse et les déchets assurent
l’essentiel de cette production commercialisée (10,6%)22.
Pour la production électrique, l'hydraulique (90 %) est loin devant la
biomasse 5,5%, géothermie 1,5%, éolien 0,5% et le solaire 0,05%.
Les pompes à chaleur géothermiques se développent et sont parfois
considérées comme exploitant une énergie partiellement renouvelable (une
partie de l’énergie qu’elles fournissent provient de la Terre, du soleil et du
vent) ou des systèmes efficaces de production de chaleur(elles assurent une
production d’énergie thermique supérieure à l’énergie électrique
consommée), mais elles ne sont pas toujours considérées comme des énergies
vertes en raison de la grande quantité d'électricité qu'elles consomment.
La directive électricité renouvelable (2001) fixe l’objectif indicatif de 21 %
d’électricité renouvelable dans la consommation brute de l'Union en 2020 ;
La directive biocarburant (2003) donne des objectifs indicatifs de 5,75 % de
substitution par les biocarburants pour 2010 ;
La Commission étudie actuellement la possibilité d’une directive chaleur
renouvelable.
Les différents pays de l'Union ont donc mis en place des politiques plus ou
moins volontaristes en matière d’énergies renouvelables en associant des
mesures économiques, légales et sociales.
Le Danemark était le leader de l'électricité éolienne et reste le pays qui
produit les niveaux les plus élevés d'électricité à partir du vent. Mais
l'Allemagne a commencé à accroître sérieusement sa capacité éolienne au
milieu des années 1990 avec l'application des subventions et des prêts bon
marché, et a maintenant plus d'un tiers de toute la capacité de production
éolienne du monde.
L'Espagne a commencé récemment la production d'énergie éolienne, mais
dès 2002 a rattrapé les États-Unis pour devenir le pays avec le deuxième
niveau le plus élevé pour la capacité installée d'énergie éolienne[réf.
nécessaire].
L’Autriche, la Grèce et l'Allemagne sont en tête dans le domaine de la
production de chaleur solaire. L’Espagne devrait bientôt connaître un boum
grâce à l’élargissement à l’ensemble de son territoire de l’Ordonnance Solaire
de Barcelone (obligation d’installer un chauffe-eau solairesur toute nouvelle
construction d’habitation collective ou lors de rénovations). Les succès de ces
pays sont en partie basés sur leurs avantages géographiques, bien qu'il vaillela peine de noter que l'Allemagne n'a pas de particulièrement bonnes
ressources en soleil ou en vent (beaucoup plus mauvaises par exemple que
l'Angleterre, où les politiques ont eu beaucoup moins de succès). D'autres
facteurs ont ainsi joué un rôle important dans son engagement dans le
développement des énergies renouvelables.
La France produit 6% de son énergie commercialisée à partir de sources
renouvelables, 4 % provenant de la biomasse (essentiellement bois énergie) et
2 % de l’hydraulique. L’éolien reste très peu développé malgré des taux de
croissance annuels voisins de 100 %. La France est aussi parmi les mauvais
élèves européens en matière de surface solaire installée par habitant.
Des aides vient à améliorer la situation :
Des crédit d’impôt de 50 % du coût du matériel sont proposées aux
particuliers pour l’installation d’appareil utilisant les énergies renouvelables
(chauffe-eau solaire, chauffage bois, …). La plupart des Conseils régionaux,
et quelques conseils généraux et municipalitésoffrent aussi des subventions.
Le principe du tarif d’achat (prix du kWh électrique renouvelable fixé à
l’avance pour une durée déterminée) a été retenu pour soutenir les
producteurs et investisseurs et encourager l’émergence de nouvelles
technologies. La révision à la hausse de ces tarifs le 10 juillet 2006 rend les
professionnels optimistes sur le développement de l’électricité renouvelable,
en particulier du photovoltaïque.
Perceptions, appropriation par le public
Les ENR semblent de plus en plus faire consensus.
En France, en 2010, 97% des français se déclaraient favorables au
développement des ENR25avec une préférence pour le solaire (61% contre
68% en 2009), l’éolien (53% contre 43% en 2009), devant l'hydraulique
(20%) et la géothermie (19%). L'acceptabilité générale a augmenté (74% des
personnes interrogées en 2010 plébiscitent l’installation d'éoliennes sur le
territoire (-3 points par rapport à 2009)), mais des critères d'esthétique sont
cités par 67% des répondants et des craintes de nuisances sonores (59%)
comme frein à leur développement, sauf si elles sont situées à plus de 1 km
du domicile. Utiliser son domicile pour produire de l'électricité à partir de
sources renouvelables semble intéressant pour 44% des personnes interrogées
et très intéressant pour 28% d'entre elles. En 2010, grâce notamment aux
aides publiques, le solaire a gagné +13% et les pompes à chaleur (+5%).
L'acceptabilité générale EnR est en hausse, 75% des Français étant
favorables à leur installation. Cependant, l'ADEME enregistre une baisse du
d’acceptabilité pour les projets installés « sur son toit », l'installation des
équipements étant jugé trop compliquée pour le particulier (pour 44% des
répondants, +8% par rapport à 2009) et encore initialement trop coûteuse
(pour 45% des répondants, soit +11% par rapport à 2009) ou avec un temps
de retour sur investissement trop long. Le principe du tiers-investisseur peine
à se développer pour les petits projets en France, et la baisse des couts de
rachats de l'électrifié photovoltaïque a probablement contribué à freiner ce
secteur, en fort développement dans d'autres pays

0 commentaires:

إضغط هنا لإضافة تعليق

Enregistrer un commentaire

Blogger Widgets